Hommage à Lafleur…mes impressions…

Ayant reçu des billets-cadeaux, j’ai vu l’hommage à Guy Lafleur à Trois-Rivières. Selon moi, considérant les moyens du Cirque du Soleil, c’est un bon spectacle, sans plus. Je vous présente, ci-dessous, mes impressions.

PLUS

  • Architecturalement parlant, l’amphithéâtre de Trois-Rivières est très intéressant. Situé sur le bord de l’eau, on assiste au spectacle à ciel ouvert, sous un grand toit qui couvre les spectateurs. J’ai apprécié être caressé par les courants d’air frais soufflés par la brise du Saint-Laurent tout en assistant à la performance. Autre point positif, on n’est pas étouffé dans cet espace ouvert, ce qui est important pour tous les ermites qui vivent au sommet d’une montagne et qui sortent de leur tanière pour y côtoyer le Grand-Monde.
  • Belle thématique que celle du hockey. Après tout, ce sport fait partie de notre ADN. J’ai bien aimé voir ce beau jeu transposé ailleurs que sur des patinoires de la ligue nationale aspergées de testostérone. Ça fait du bien de voir de beaux et de belles chorégraphes enroulées dans la flanelle, danser au rythme de la musique et du « puck slappé* ».
  • Et côté musique, j’ai bien apprécié. De belles créations et interprétations de nos compositeurs québécois, retricotées avec de la laine de couleur pour leur donner une seconde vie.
  • Et puis, il y a Guy Lafleur, ce gars qui aura suivi un sentier rempli de surprises. Porter sur ses épaules le poids d’être une idole, jouer son rôle de père et de conjoint, vivre les hauts et les bas d’une vie personnelle riche en succès et en déboires, constitue une aventure humaine riche à partager. Malgré son succès, Guy est resté une personne simple qui sociabilisait aisément avec monsieur et madame Tout’lmonde. C’était l’une des marques de commerce qui le rendait si attachant.

MOINS

  • Détesté les éclairages. Je ne comprends pas que l’on n’ait pas pu faire mieux. Il est facile de chialer, oui, mais que voulez-vous, j’ai détesté. J’avoue que je ne connais rien à l’éclairage d’une scène, mais il y avait de la lumière partout, tout le temps, une surabondance de mauve, de réflecteurs inutiles. Le point focal n’était jamais à la bonne place. Pourquoi ne jamais mettre un projecteur mobile (« follow spot ») de temps en temps? Il me semble que le musicien avec sa batterie super originale aurait mérité d’être mis en évidence en gros plan durant quelques secondes. Pourquoi avoir toujours 10 trucs à regarder en même temps? Serait-il possible qu’occasionnellement, on relaxe et qu’on mette un point de focalisation sur la scène. Je pourrais continuer sur l’éclairage, mais je terminerai sur cet accroc majeur. Lors d’une performance d’une circassienne, un gros réflecteur dirigé vers la foule nous aveugle complètement. Je n’ai rien vu durant les 10 minutes qu’aura duré cette prestations-là.
  • Autre point qui me fatigue. Je trouve qu’il y a trop d’odeurs à sentir lorsque l’on sort parmi la foule, mais, que voulez-vous, le problème n’a rien à voir avec les organisateurs, c’est plutôt mon nez qui est accoutumé à « sniffer » de la résine d’épinette.
  • Loin de moi l’idée de décourager quiconque d’aller voir le show. C’est quand même très, très, très bon .
  • *« puck slappé » . La rondelle, c’est le ou la « puck » et le « slap » c’est le lancer frappé.
Panier

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