Mon choix de BD et roman graphiques de la biblio Ste-Agathe

(PS Les ilustrations des pages couvertures sont à la fin de l’article)

Quand l’hiver ressemble à une mare de canard, il est salutaire de plonger dans des romans graphiques. Il y a beaucoup de nouveautés à la biblio…yeaahhhhh. Il y a de plus en plus de femmes en BD ces temps-ci. C’est vraiment intéressant de voir la diversité que ça apporte au niveau des contenus

Salade de saison…Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Brétécher, une incontournable auteurs de BD des années ’80

Anna Politkovskaïa…j’ai beaucoup apprécié ce roman graphique d’une journaliste russe qui allait sur le terrain constater les faits par elle-même pour relater ce qu’elle voyait. Elle a malheureusenent été assassiné pour ses reportages incisifs, mais combien intéressants.

AmeriKKKa , les canyons de la mort…Des journalistes enquêtent sur les nombreuses tueries dûes à des groupes suprémacistes à la frontière mexicaine. C’est dur, mais ça fait partie d’une réalité qui a bel et bien existée.

L’hiver nucléaire de Cab (Caroline Breault)…j’ai bien aimé le tome 1. En efffet, quand ça se passe au Québec, je retrouve beaucoup de mes repères d’enfance. DIvertissant, mais assez léger et très loin des conséquences d’une véritable explosion nucléaire.

Vers la tempête…j’ai adoré. Jean-Sébastien Bérubé écrit cette seconde BD pour faire suite à son merveilleux « Pourquoi je ne suis pas devenu moine », « La tempête », c’est un combat contre lui-même, une exploration de sa profondeur humaine. C’est intense et c’est vrai…pas de boulechite pour ce Rimouskois.

Kate Beaton « Environnement toxique »…Cette fille, qui va travailler dans un monde d’homme pour gagner des sous, est sempiternellement écoeuré par de nombreux gars. Bien que ce soit intéressant de traiter d’un tel sujet, ce qui est ennuyant c’est que le livre est très long et qu’elle traite uniquement de ce problème, sans modifier les scénarios des approches machistes qu’elle doit subir. Bref, c’est une répétition de caractères sexistes qu’elle endure du début à la fin du livre, sans scénario autre que le fait qu’elle a travaillé dans le secteur des sables bitumineux.

Le roman des Goscinny par Catel, une illustratrice que j’adore. Quelle conteuse hors-pair. J’avais lu quelques autres de ses publications dont la vie de « Joséphine Baker », une danseuse et « Olympe de Gouges » , une des premières féministes. Catel nous en donne pour notre argent. Des pages et des pages superbement rédigées.

Je termine avec ‘Maladroit de naissance » du japonais Yarô Abe. J’ai un faible pour ce dessinateur-là. Je savoure chacune de ses histoires aux antipodes des super-héros américains. Le livre se lit de la fin vers le début, il semble que ce soit la norme chez les japonais. Probablement parce qu’ils sont à l’autre bout d la planète et qu’ils ont la tête inversée.

Panier

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