Une femme qui avait un mari
Ne l’aimait pas beaucoup sans contredit
Si peu en fait que chaque nuit
Le pauvre dormait à côté du lit
Prétextant qu’il bougeait trop
Et qu’en plus il sentait le mégot
Sans aucune gêne elle le laissait dormir
Sur le tapis sans repentir
Mais le sarcasme alla plus loin
Lorsqu’elle coucha avec le chien
La situation empirait
Et notre homme lui soupirait
Et un bon jour il expira
Râlant, crachant avec fracas
Sa femme lui fit des funérailles
Qui avaient l’air de représailles
Ne jouez donc pas au martyr
Car le jour ou vous allez partir
Vous n’aurez rien d’autre à laisser
Que les souvenirs de votre passé.